Pourquoi avoir chois de rouler en minimono? Le pilote mesure plus d'1,80m n'a pas la carrure d'un jockey mais il a toujours aimé les petites motos. J'ai bien conduit des grosses mais le Challenge de la petite moto m'a toujours excité. La mode est aux grosses alors taper les grosses avec une petite, ça décuple le plaisir.

Donc quand j'ai eu connaissance du concept de minimono, j'étais déjà lancé dans l'aventure  Challenge des Monos; mon sang n'a fait qu'un tour...

L'internet entretenait ma curiosité. MCN a diffusé cette vidéo:

Tigcraft  450

Nicolas Nonnon est venu au Challenge avec sa 450 TVX. Tout le paddock s'est déplacé pour voir ce nouveau concept.

Bien sûr il aurait été plus simple de choisir un chassis plus classique qui roule sur des pneus en 120 et 160, comme il aurait été aussi plus simple d'acheter un quatre cylindres et de rouler à l'ERT ou avec le WERC.

Mais quand un chassis comme ça te tend la main et te fais les yeux doux...

Le   Challenge des monos dans son règlement proto offre une grande liberté de conception tout en conservant des coûts de conception très raisonnable pour des protos puisque la préparation des moteurs est limitée à 60cv à la roue.

La minimono est donc l'option que j'ai choisie:

La  Painted Black pour ses premiers tours de roue à Lédenon est équipée de son moteur préparée avec 75 cv à la roue et de slicks.

La solution australienne présenté dans l'article précédent est à rapprocher de cette solution anglaise, toujours branchée sur du 220v : 

Vous la trouverez en vente, là :

http://www.demon-tweeks.co.uk/Motorcycle/Pit_&_Paddock_Accessories/Electric_Starter/Euro_Racing_Race_Bike_Electric_Starter/497/0/16612

contre la modique somme de £666 soit environ 900 Euros.

Parce que les monos de course ont souvent été amputés de leur démarreur pour gagner du poids, les pilotes, leurs techniciens, amis ou sympatisans ont développé différents moyens pour éviter la poussette.

La solution la plus communément utilisée parce que certainement  la plus économique et la moins diffiile à concevoir, consiste à trouver une épave de scooter (un 50cc deux temps suffit), de construire un chassis pour que la roue motrice soir surélevée et se déplacer avec une âme charitable capable de manier le lanceur.

Le maniement de ces lanceurs n'est pas à sous estimer. Certains monos offrent beaucoup de compression, il est donc nécessaire de bien pousser sur le lanceur,  le pilote lui ne doit pas donner de coups de gaz au risque de voir le scooter partir vers l'arrière.

D'autres photos dans l'album photo.

Pour beaucoup d'adeptes du mono, au début il y a eu la Yamaha 660 SZR.

Ces quelques articles lui rendront régulièrement hommage.